Des glaces et de l'eau par-dessus la tête!
L'équerre, où il y a 12 000
ans les glaciers
se retiraient de la région |
Après la chute de la météorite, plusieurs
périodes glaciaires, dont la dernière s'est terminée
il y a près de 12 000 ans, ont achevé de façonner
le paysage géologique de Charlevoix tel qu'on le connaît
aujourd'hui.
Le passage de glaciers mesurant de trois à cinq kilomètres
d'épaisseur a eu pour effet de façonner tout le relief
de Charlevoix. Les palissades de Saint-Siméon et les hautes
gorges de la rivière Malbaie sont des traces de la progression
des glaciers. Lors de leur fonte, les glaciers ont laissé
derrière eux de grosses roches et des graviers, retrouvés
encore aujourd'hui sur tout le territoire.
Le poids énorme des glaciers ayant écrasé
le continent, les eaux de la fonte des glaciers ont ensuite envahi
les terres. Dans Charlevoix, toutes les terres qui se situent à
un niveau inférieur à 180 mètres ont alors
été recouvertes par la mer de Goldthwait.
Dépôt de sable |
Dépôt d'argile
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La mer de Goldthwait s'est peu à peu retirée, suite
au relèvement du continent. Elle a laissé à
son tour de nombreux débris, tels que du sable et de l'argile,
c'est-à-dire des dépôts beaucoup plus fins que
ceux laissés auparavant par les glaciers. Presque tous les
sols meubles qui recouvrent les basses terres du Saint-Laurent sont
des sédiments d'origine marine. Ce sont des sols très
favorables pour l'agriculture.
Les Hautes-Gorges de la rivière Malbaie démontrent
les traces de la progression des glaciers.
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