Charlevoix, lieu d'une rencontre pour le moins... fracassante!

 

 


Des glaces et de l'eau par-dessus la tête!

Sépaq
L'équerre, où il y a 12 000 ans les glaciers
se retiraient de la région

Après la chute de la météorite, plusieurs périodes glaciaires, dont la dernière s'est terminée il y a près de 12 000 ans, ont achevé de façonner le paysage géologique de Charlevoix tel qu'on le connaît aujourd'hui.

Le passage de glaciers mesurant de trois à cinq kilomètres d'épaisseur a eu pour effet de façonner tout le relief de Charlevoix. Les palissades de Saint-Siméon et les hautes gorges de la rivière Malbaie sont des traces de la progression des glaciers. Lors de leur fonte, les glaciers ont laissé derrière eux de grosses roches et des graviers, retrouvés encore aujourd'hui sur tout le territoire.

Le poids énorme des glaciers ayant écrasé le continent, les eaux de la fonte des glaciers ont ensuite envahi les terres. Dans Charlevoix, toutes les terres qui se situent à un niveau inférieur à 180 mètres ont alors été recouvertes par la mer de Goldthwait.

Randonnées Nature-Charlevoix
Dépôt de sable

Randonnées Nature-Charlevoix
Dépôt d'argile

La mer de Goldthwait s'est peu à peu retirée, suite au relèvement du continent. Elle a laissé à son tour de nombreux débris, tels que du sable et de l'argile, c'est-à-dire des dépôts beaucoup plus fins que ceux laissés auparavant par les glaciers. Presque tous les sols meubles qui recouvrent les basses terres du Saint-Laurent sont des sédiments d'origine marine. Ce sont des sols très favorables pour l'agriculture.

Pierre Lahoud
Les Hautes-Gorges de la rivière Malbaie démontrent les traces de la progression des glaciers.