La villégiature dans Charlevoix

Musée de Charlevoix, Collection Roland Gagné

Le Chamard's Lorne House, vers 1880


Le 19e siècle a marqué le début de la villégiature dans Charlevoix. Plusieurs grandes villes étaient alors très polluées et les épidémies étaient nombreuses. Durant les fortes chaleurs de l'été, les gens fortunés recherchaient les grands espaces et l'air sain pour se reposer et se refaire une santé. Les nouveaux bateaux à vapeur qui circulaient alors sur le fleuve facilitaient cet exode des citadins. À bord de bateaux de croisière, les touristes ont pu découvrir la région de Charlevoix, le Saint-Laurent et la rivière Saguenay.

Les premiers bateaux à vapeur ont emmené des touristes dans Charlevoix vers 1830. Comme il n'y avait pas de quais, les passagers devaient quitter le navire au large et rejoindre la côte en chaloupe.

Musée de Charlevoix, Collection Roland Gagné

Le Manoir Richelieu vers 1900

En 1853, la construction d'un quai sur pilotis à Pointe-au-Pic a permis à des navires de fort tonnage d'accoster dans Charlevoix, y emmenant plus de touristes. Quelques villages de la côte de Charlevoix sont alors devenus des lieux de villégiature très fréquentés par des estivants du Québec, de l'Ontario et des États-Unis. Tous appréciaient le calme et la beauté de Charlevoix, et la simplicité de la vie qu'on y menait.

Évidemment, les villégiateurs consommaient les produits des agriculteurs, achetaient des produits d'artisanat, engageaient des Charlevoisiennes pour les tâches domestiques ou demandaient les services de guides pour leurs excursions ou leurs parties de pêche. Cette villégiature a donc amené une activité économique profitable pour plusieurs habitants.

Musée de Charlevoix, Collection Roland Gagné

 

Musée de Charlevoix, Collection Thomas C. Hoopes

Le Tadoussac

 

Le Chamard's Lorne House était l'hôtel le plus fréquenté de Pointe-au-Pic.

Photographie de Alexander Henderson, vers 1867, Archives nationales du Canada, C 7945

 

Photographie de Jules E. Livernois, vers 1895, Archives nationales du Québec, N-1075-58


Ici et là, des pensions de famille servaient à loger des villégiateurs en quête de repos.

 


À Pointe-au-Pic, les bords du fleuve attirent quelques touristes qui viennent chercher l'air vivifiant de la mer mêlé aux brises rafraîchissantes des montagnes.

Photographie de William James Topley, collection Archives publiques du Canada, PA-9732,

 

 

D'après un croquis de Edward Jump tiré de l'Opinion publique (29 août 1872), Archives Nationales du Canada, C-58762

Promenade à travers les champs à Cap-à-l'Aigle vers 1900

 

Le vapeur Union accosté au quai de Pointe-au-Pic avant son retour à Québec.

D'après un croquis de Edward Jump tiré de l'Opinion publique (29 août 1872), Bibliothèque nationale du Canada, Archives Nationales du Canada, C-59257

 

 

Musée de Charlevoix, Collection Roland Gagné

L'arrivée du bateau de croisière restera pour longtemps un événement social autant pour les visiteurs que pour les visités.

 

Le Château Murray vers 1908


Dessin attribué à Edward Jump et tiré de Canadian Illustrated News (12 août 1871), Bibliothèque nationale du Canada, Archives publiques du Canada (Ottawa), C 56410

Baignade dans le Saint-Laurent

 


D'après le croquis de Edwar Jump, tiré du quotidien Le Canadien (23 juillet 1849), Archives nationales du Canada, C-58762

Publicité du bateau vapeur Rowland Hill en 1849, annonçant la liaison entre Québec, Rivière-du-Loup et La Malbaie tous les mardis et
samedis de l'été.
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