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Dans les années 1800, l'agriculture a connu une certaine
progression dans Charlevoix. Le territoire mis en exploitation s'est
agrandi et les fermes sont aussi devenues plus importantes. Bénéficiant
des terres les plus fertiles, les agriculteurs des vallées
de la rivière du Gouffre et de la rivière Malbaie
obtenaient généralement un bon rendement agricole.
À cette époque, des agriculteurs du secteur de La
Malbaie ont même commencé à vendre les produits
de leur terre dans les marchés de Québec.

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Moutons à Saint-Urbain
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Par contre, les agriculteurs qui cultivaient les plateaux de l'arrière-pays
devaient affronter des conditions beaucoup plus difficiles. Le climat
était moins favorable à l'agriculture et les récoltes,
sur les plateaux, étaient prêtes jusqu'à trois
semaines plus tard que celles du littoral. En plus, les cultivateurs
de l'arrière-pays devaient épierrer leur terre, on
disait même souvent qu'ils devaient cultiver des terres de
roches. Les sols étaient minces et ils ne résistaient
ni aux sécheresses prolongées, ni aux pluies trop
abondantes.
En raison du faible potentiel des sols, certains agriculteurs se
sont progressivement spécialisés dans l'élevage
des vaches, des chevaux, de la volaille, des porcs ou des moutons.
À L'Isle-aux-Coudres, les habitants se sont spécialisés
dans la production de pommes de terre.
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