La capture et l'élevage du caribou, tout un défi!


À l'hiver 1966 et à l'hiver 1967, 48 caribous ont été capturés au nord de Sept-îles. Ce travail était très difficile : les caribous étaient rabattus par des avions vers des filets puis, des hommes attachaient rapidement les pattes des bêtes avec des cordes, essayant de ne pas se faire blesser par les pointes des panaches.

P. Laliberté P. Laliberté
Survol d'un troupeau de caribous, mars 1965, Ungava Rassemblement d'une harde de caribous pour la diriger vers les filets de capture
Sépaq
Transport des caribous vers le sud en 1967

Les caribous ont ensuite été transportés en avion jusqu'au secteur des Grands-Jardins, dans le parc des Laurentides, pour y être gardés en captivité jusqu'en 1972. Les scientifiques surveillaient étroitement les conditions de captivité.

 

A. Reed P. Laliberté
Caribous dans l'enclos de contention temporaire, lac Raimbault, mars 1966

Le travail des scientifiques a été récompensé puisque les caribous se sont reproduits, devenant les géniteurs de la nouvelle harde de Charlevoix. La croissance de chaque nouveau faon était suivie avec attention.

P. Laliberté P. Laliberté
Mise bas en enclos, première tétée, été 1967 Malgré les conditions et les méthodes de capture, le caribou a gardé sa capacité de se reproduire dans son nouvel environnement.

P. Laliberté
La pesée d'un caribou adulte s'avère plus difficile et nécessaire pour évaluer la charge pour le transport des caribous en DC3.
P. Laliberté
Aldée Beaumont pesant un faon, lac Turgeon, été 1967. La pesée fait partie du suivi des biologistes pour vérifier si les caribous s'alimentent suffisamment en enclos, c'est un des facteurs qui vont assurer le succès à cette expérience
 

Alimentation d'un faon en enclos