Page 134 - Julius - Thriller jeunesse

sombre des conifères. Merde, je devais

trouver quelque chose pour l’assommer et

vite. Voilà ! Une pierre, suffisamment grosse

pour faire le travail et suffisamment petite

pour tenir dans la main. Je me suis accrou-

pi sous un bouquet de fougères roussies

par l’automne et j’ai attendu le bon moment

pour agir. Lorsqu’ils sont passés devant

moi, je me suis levé sans faire de bruit, j’ai

soulevé la pierre le plus haut possible et

d’un mouvement dans lequel j’ai mis toute

ma force, je l’ai écrasée sur la tête du ra-

visseur, qui s’est effondré comme une pou-

pée de chiffon. Le sang a giclé, et pendant

une fraction de seconde, j’ai cru l’avoir tué.

Simone s’est tournée vers moi, une lueur

d’effroi dans le regard. J’imagine qu’elle a

pensé que je lui réservais le même sort. J’ai

secoué la tête pour la rassurer et j’ai entre-

pris de lui détacher les mains, ce qui s’est

révélé plus ardu que je ne le croyais, J’ai

134