Page 16 - Julius - Thriller jeunesse
P. 16
dernier : mal entretenue, manquant cruelle-
ment d’une couche de peinture, un terrain
malpropre. Bref, encore un de ces endroits
trouvés à la va-vite pour se désencombrer
de ma personne.
Mais le pire, c’est lorsque nous sommes
entrés. L’odeur d’urine de chat, de tabac
froid et de graillon m’a saisi à la gorge.
Je n’arrivais pas à croire que les services
sociaux étaient à ce point en manque de
foyers pour caser les enfants dans des
taudis pareils.
La femme qui nous a reçus m’a indi-
qué l’escalier du menton en marmonnant
quelque chose que je n’ai pas compris.
J’en ai déduit qu’elle m’invitait à m’installer
là-haut, quelque part.
J’ai saisi la bandoulière de mon sac
qui contenait mes maigres possessions et
16