Page 55 - Julius - Thriller jeunesse
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Pendant une seconde, j’ai eu en-
vie de la suivre, mais je me suis dit que ce
n’était pas une si bonne idée. J’étais tout de
même heureux de lui avoir parlé. De l’avoir
touchée. Et là, je me suis rendu compte que
je ne lui avais même pas demandé son nom.
L’humidité de novembre s’infiltrait
sous le mince tissu de ma veste. J’ai fris-
sonné et je me suis dirigé vers mon taudis
à moi, en souhaitant que Marco n’y soit pas.
Mon instinct me criait que je devrais m’en
tenir loin. La fille m’avait aussi averti.
J’ai fouillé dans mes poches de
jean à la recherche de mon Lifecom. J’ai
pris connaissance de l’état de mes finances
pour m’apercevoir que j’avais pas assez sur
mon compte pour me payer un hamburger.
J’avais faim et j’étais certain que le frigo
serait vide. Il l’était deux fois sur trois. À
part quelques restes peu ragoutants que
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