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Harpon en main, le pêcheur amérindien
avait coutume de se tenir debout à la proue de son
embarcation pour épier sa proie.
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À une époque où la région maintenant
connue sous le nom de Charlevoix n'était encore qu'une immense
forêt, plusieurs nations amérindiennes fréquentaient
ses vastes espaces. La présence amérindienne remonterait
même jusqu'au 8e millénaire avant aujourd'hui,
comme en témoignent les fouilles archéologiques réalisées
de 1985 à 1988 dans l'actuelle municipalité de Baie-Sainte-Catherine.
Entre 1100 et 1350, le secteur aurait ensuite été
occupé par des chasseurs de phoques gris et de phoques communs,
deux espèces de mammiifères marins plus facilement
accessibles en saison estivale.
Pour les Amérindiens, Charlevoix constituait certainement
un territoire idéal pour y chasser le phoque, mais aussi
l'orignal et le caribou. Plusieurs animaux à fourrure dont
le castor et le lièvre étaient piégés.
On y pêchait la truite et le saumon dans les eaux douces des
rivières, de même que le hareng et la morue, dans les
eaux salées du fleuve. Les écrits de Jacques Cartier
attestent que lors de son second voyage dans le Saint-Laurent en
1535, le béluga était chassé par des Iroquoiens
autour de L'Isle-aux-Coudres.

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Fragments de pointe, biface et gouges
(8000 ans) provenant du site Dallaire
à Baie-Sainte-Catherine.
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Famille d'indiens voyageant en canot
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