À l'époque des explorateurs, une région peu hospitalière

 

Tableau de Antonio Masselotte, Carte postale, Collection privée. Le 6 septembre 1535, Jacques Cartier a baptisé L'Îsle- aux-Coudres. Le lendemain, on y a célébré une messe

En 1535, en remontant le Saint-Laurent, Jacques Cartier a baptisé L'Isle-aux-Coudres . Plus tard, en 1608, Samuel de Champlain a remonté le Saint-Laurent à son tour pour faire un inventaire des ressources naturelles pouvant être exploitées sur le territoire de cette colonie de la France, et déterminer si ce territoire était propice à l'établissement d'habitants.

Ces navigateurs français ont laissé plusieurs récits décrivant la région de Charlevoix. Ils ont noté, en longeant les côtes, la présence de belles forêts de grand pins, une essence forestière très appréciée pour les mâts des bateaux.

Ils ont aussi remarqué l'abondance de la faune, qui rendait possibles la chasse et la pêche. Toutefois, le territoire ne leur a pas semblé propice à l'établissement d'une population et à l'agriculture, en raison de son relief montagneux.

Musée de Charlevoix, Collection du Musée de Charlevoix Monument qui marque le passage de Jacques Cartier à L'Isle-aux-Coudres en 1535.

Les navigateurs français ont aussi nommé plusieurs lieux. Par exemple, en 1608, pour nommer une baie où il ne pouvait s'ancrer parce que celle-ci se retrouvait pratiquement asséchée à marée basse, Samuel de Champlain a choisi le nom de " malle baye ", voulant dire " mauvaise baie ". Ceci explique l'origine du toponyme de La Malbaie.