Au début des années 1800, les descendants des premiers habitants de Charlevoix se sont installés dans de nouveaux villages afin d'obtenir, eux aussi, une terre à cultiver pour faire vivre leurs familles. Progressivement, l'occupation de la côte est devenue continue entre Baie-Saint-Paul et La Malbaie, et des villages se sont aussi installés à l'est de La Malbaie. C'est l'époque de la naissance de Saint-Irénée, de Saint-Fidèle et de Saint-Siméon.

Population recensée dans Charlevoix, 1790-1901 Cliquez sur cette image pour l'agrandir.

Puis, lorsque la côte a été entièrement occupée, vers 1830, les surplus de populations provenant de L'Isle-aux-Coudres et des paroisses du littoral ont débordé vers l'arrière-pays. Des villages, tels que Sainte-Agnès, Saint-Urbain et Saint-Hilarion ont alors été ouverts.

À partir de 1860, la population de Charlevoix a cessé de s'accroître. À ce moment, les terres étaient devenues rares dans la région et les descendants des Charlevoisiens et Charlevoisiennes ont commencé à se diriger principalement vers le Saguenay, poursuivant un exode commencé depuis quelques années.

Le territoire de la réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix indiquant la localisation des villes et villages, le territoire des deux MRC. Cliquez sur cette image pour l'agrandir.	Baie-Saint-Paul en 1819