Au début du 19e siècle, le cabotage devient un métier
 


Musée de Charlevoix, Fonds Armand Therrien

Sloop transportant des marchandises

Avec les années, certains habitants de Charlevoix ont préféré se consacrer à l'agriculture, à l'exploitation forestière et à la pêche, confiant à d'autres personnes le soin de faire du cabotage à leur place. Pour ceux qui acceptèrent de transporter les marchandises de leurs voisins avec leurs propres marchandises, le métier de caboteur venait de naître.

Pour faire face à l'accroissement du volume des cargaisons, les caboteurs ont dû augmenter le tonnage de leurs embarcations. Les chaloupes ont alors été remplacées par de petits navires. On y transportait tous les types de marchandises : du grain, du bétail vivant, des volailles, des planches de bois ou encore des provisions telles que de la farine ou du sucre. Les " voitures d'eau " étaient aussi utilisées pour le transport des passagers.

Musée de Charlevoix,  Fonds Armand Therrien
Goélettes à La Malbaie en 1914

Puis, dans les années 1900, le développement de la Côte-Nord a amené une ère de prospérité pour les propriétaires de bateaux. En effet, comme aucun chemin de terre ne reliait cette région au reste de la province, le Saint-Laurent constituait la seule route d'accès. Plusieurs nouvelles goélettes ont alors commencé à parcourir le fleuve.