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L'Étendard vers 1930 |
En raison de l'absence de quais et des très fortes marées,
les goélettes qui approchaient Charlevoix devaient s'échouer
pour charger et décharger leur contenu. Les goélettes
à quille gîtaient souvent de 20° ou 25°.
Pour résoudre ce problème, les constructeurs de Charlevoix
ont conçu, entre 1900 et 1920, un type de goélette
adapté aux caractéristiques des côtes de la
région. Pour ce faire, ils ont modifié les goélettes
alors utilisées, soit la goélette américaine
et la goélette canadienne.
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Goélette américaine |
Goélette canadienne |
Goélette à fond
plat |
La goélette de Charlevoix possédait un fond plat
et large. Cette goélette pouvait s'approcher plus près
du rivage sans gîter, ce qui facilitait le chargement et
le déchargement de la cargaison. Il était donc possible
de quitter plus rapidement un échouage et de faire plus
de voyages, ce qui était plus rentable. Cependant, le navire
était moins manuvrable, moins confortable et il naviguait
un peu moins bien dans les grosses vagues.

Goélette à quille : couple
au maître.
Le dessin du haut représente une coque joufflue ayant
un faible tirant d'eau et une grande capacité de chargement.
Celui du bas montre une coque ayant un plan de dérive
plus important, donc un plus grand tirant d'eau, rendant l'échouage
difficile. |
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