Page 17 - Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur

 

 

 

 

 

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L’homme dut le sentir. Il relâcha son

        étreinte. Sans s’écarter, de la main droite,

        il tendit une corde où il avait préparé un

        nœud coulant, et, d’un geste sec, il me lia


        les deux poignets. En un instant, je fus
        garrotté, bâillonné, immobilisé.




               Et il accomplit cette besogne de la

        façon la plus naturelle du monde, avec une

        aisance où se révélait le savoir d’un maître,

        d’un professionnel du vol et du crime. Pas


        un mot, pas un mouvement fébrile. Du
        sang-froid et de l’audace. Et j’étais là, sur

        la banquette, ficelé comme une momie, moi,

        Arsène Lupin !

























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