Page 28 - Julius - Thriller jeunesse
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quoique je n’allais pas tarder à l’apprendre.
J’ai fermé les yeux jusqu’à ce que je sente
que la voiture ralentissait. Le bruissement
des pneus sur le gravier m’a indiqué que
nous avions quitté l’autoroute pour un quel-
conque chemin forestier. Nous avons roulé
encore pendant une bonne demi-heure sur
la route cahoteuse jusqu’à ce que nous nous
immobilisions enfin pour de bon.
Mon nouveau coloc est descendu en
premier, m’abandonnant avec le conduc-
teur. J’ai soutenu son regard à nouveau. Je
ne baisserais pas les yeux devant ce rin-
gard. Il y avait longtemps que je refusais
de me laisser intimider par qui que ce soit.
— Nul besoin de t’avertir que si tu
ouvres ta grande gueule…
Sa menace à peine voilée ne m’émut
pas. Qu’est-ce que nous foutions dans ce
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