Page 72 - Julius - Thriller jeunesse
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Pour ce qui était de Martha, notre
« gardienne », c’était à peine si nous avions
échangé trois mots. Je savais que j’aurais
dû la dénoncer aux services sociaux, mais
je ne voulais pas davantage de problèmes.
Et est-ce qu’ils m’auraient cru ? Disons
qu’avec eux, j’avais perdu toute crédibilité
depuis longtemps.
De retour à la maison, la vieille était là.
Elle n’a pas semblé s’être inquiétée de l’ab-
sence du petit. Elle n’a même pas levé les
yeux de son émission débile. J’ai conduit
Samuel jusqu’à sa chambre, je l’ai aidé à
enfiler son pyjama, je me suis assuré qu’il
se brosse les dents, puis je l’ai mis au lit.
J’étais soulagé de constater que Marco
n’était toujours pas rentré, mais en même
temps, il était impératif que nous réglions
cette affaire de magouille avant que les
choses n’aillent trop loin.
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