Lorsque les premiers navigateurs français ont exploré la « côte du Nord », ils ont remarqué la présence de grands pins rouges, une essence forestière très recherchée pour la construction navale. En effet, le pin rouge était utilisé pour la fabrication des mâts des navires. On s'en servait aussi pour fabriquer du goudron, une substance noire et épaisse utilisée dans le calfatage des joints de la coque et des ponts des navires. Le goudron était obtenu en chauffant et en brûlant les racines et les branches du pin rouge, à l'intérieur d'un fourneau de pierres.

À partir de la fin des années 1600, les grands pins rouges de la vallée de la rivière du Gouffre ont été exploités pour la fabrication de mâts et pour la production de goudron. Avec les années, cette exploitation a entraîné la disparition de presque tous les grands pins rouges sur tout le territoire de Charlevoix.