Page 46 - Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur
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Quand nous atteignîmes ce bois,
Massol nous y attendait. Il avait jugé inutile
de s’aventurer davantage, dans la crainte
de nous perdre.
— Et je vous en félicite, mon cher ami,
lui dis-je. Après une pareille course, notre
individu doit être à bout de souffle. Nous le
tenons.
J’examinai les environs, tout en réflé-
chissant aux moyens de procéder seul à
l’arrestation du fugitif, afin de faire moi-
même des reprises que la justice n’aurait
sans doute tolérées qu’après beaucoup
d’enquêtes désagréables. Puis je revins à
mes compagnons.
— Voilà, c’est facile. Vous, Massol,
postez-vous à gauche. Vous, Delivet, à droite.
De là, vous surveillez toute la ligne posté-
rieure du bosquet, et il ne peut en sortir,
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