Page 48 - Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur

 

 

 

 

 

Page 48 - Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur
P. 48

que  couronnait  une  masure  en plâtras,  à

        moitié démolie. « Il doit être là, pensai-je.

        L’observatoire est bien choisi. »





               Je  rampai  jusqu’à  proximité  de  la

        bâtisse. Un bruit léger m’avertit de sa
        présence, et, de fait, par une ouverture, je

        l’aperçus qui me tournait le dos.




               En deux bonds je fus sur lui. Il

        essaya de braquer le revolver qu’il tenait à


        la main. Je ne lui en laissai pas le temps, et
        l’entraînai à terre, de telle façon que ses

        deux bras étaient pris sous lui, tordus, et

        que je pesais de mon genou sur sa poitrine.




               — Écoute, mon petit, lui dis-je à l’oreille,

        je suis Arsène Lupin. Tu vas me rendre,

        toute de suite et de bonne grâce, mon

        portefeuille et la sacoche de la dame…

        moyennant quoi je te tire des griffes de la

        police,  et  je  t’enrôle  parmi  mes  amis.  Un




                                          48
   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53