Page 47 - Arsène Lupin - Le mystérieux voyageur
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sans être aperçu de vous, que par cette
cavée, où je prends position. S’il ne sort
pas, moi j’entre, et, forcément, je le rabats
sur l’un ou sur l’autre. Vous n’avez donc qu’à
attendre. Ah ! j’oubliais : en cas d’alerte, un
coup de feu.
Massol et Delivet s’éloignèrent chacun
de son côté. Aussitôt qu’ils eurent disparu,
je pénétrai dans le bois, avec les plus
grandes précautions, de manière à n’être ni
vu ni entendu. C’étaient des fourrés épais,
aménagés pour la chasse, et coupés de
sentes très étroites où il n’était possible
de marcher qu’en se courbant comme dans
des souterrains de verdure.
L’une d’elles aboutissait à une clairière
où l’herbe mouillée présentait des traces
de pas. Je les suivis, en ayant soin de
me glisser à travers les taillis. Elles me
conduisirent au pied d’un petit monticule
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